La Linière, le matin du jeudi 4 juin.
Cinq bus pour emmener neuf personnes (les autres avaient déjà quitté les lieux) et de nombreux fourgons de CRS.
Quelle gestion de l’argent public !
Et cela en période d’urgence sanitaire, quand la trève hivernale est prolongée jusqu’au 10 juillet…
Aucun affichage préalable (pas obligatoire, m’a affirmé la responsable des CRS qui m’a fort poliment priée de quitter les lieux)…
Que les hangars soient finalement détruits ou pas, peu importe, ce que nos voyons, c’est une population réduite à une précarité encore plus grande, sans hygiène sous des buissons…
En face de la gare de triage, le matin du mardi 9 juin.
Les camps ont été évacués. Environ 70 personnes sont
montées dans les bus (6 bus au total). Des hommes seuls en majorité, et
une famille.
Le soir même, des hommes seuls étaient déjà revenus des centres,