Gare du Nord, Paris : non au tri entre les réfugiés.
Extrait du « Journal de Lutte ouvrière » n° 2798 du 16 mars 2022.
Extrait du « Journal de Lutte ouvrière » n° 2798 du 16 mars 2022.
24 février 2022, l’armée russe entre en Ukraine.
Selon l’ONU un million de réfugiés ont fui le pays en une semaine…
De nouveaux réfugiés…
L’envie de plagier ce bénévole de « Tous migrants » nous prend…(voir notre newsletter du mois d’août 2019)
« Je suis très impliqué. Il y a des blancs, des noirs, des petits, des gros, mais un type en pantoufles dans la neige, ÇA NON ! Nous continuerons d’aller les chercher … »
Début mars 2022 : « Il y a des blonds, des bruns, des blancs, des noirs, des petits, des gros, mais un type dans la boue, sans point d’eau, sans toilettes, ÇA NON ! Nous continuerons de nous battre pour eux. »
Le 2 mars, une dame nous envoie un mail sur la boîte de Salam :
« Je sais qu’elles arrivent avec leur seul bagage le plus précieux, leur famille, et leur soulagement d’être arrivé dans un endroit où elles se « sentent »en sécurité.
Je ne parle pas l’Ukrainien, ni l’anglais mais je voulais pouvoir faire quelque chose pour ces personnes que j’ai pu apprendre à connaître par le biais d’une amie.
Je voulais faire une collecte diverse au sein de l’IRTS où j’étudie.
Pensez-vous que je puisse acheminer cette collecte au sein de votre association ?
Et je souhaiterais également pouvoir aider physiquement votre association.
J’ai vu qu’une antenne existait à Grande-Synthe, qui faut il contacter pour se renseigner ? »
Fort heureusement, il existe encore des gens en exil à qui cette horreur des camps, sur lesquels personne ne peut se sentir en sécurité, est épargnée.
Notre vœu le plus cher est que tous soient accueillis vraiment, dignement : que la banalisation de leur arrivée ne jette pas les Ukrainiens sur les camps de la honte et que l’idée vienne à nos dirigeants d’ouvrir des portes à tous, blonds ou bruns…