Un de nos bénévoles dévoile aujourd’hui avoir entamé une grève de la faim il y a une semaine.
C’est une décision qu’il a prise seul, que nous ne pouvons que respecter…
« Un mois et demi qu’il pleut
J’ai commencé une grève de la faim le 22 novembre.
Ma plainte pour vol de mon camion est bloquée
Les pompes à incendie ont été démontées
Ils continuent à détruire le camp malgré la pluie et le froid
Je demande
Le respect des associations qui travaillent dans le camp
Le ravitaillement en eau du camp par la sécurité civile
Le respect de la loi hivernale rentrée en vigueur en octobre
Je serai suivi par un médecin.
Après des mois passés dans le camp je souhaite dire non. »
Jean-Claude Lenoir, président de Salam Nord/Pas-de-Calais ajoute :
« Face aux murs gouvernementaux, nous sommes surpris qu’il n’y ait pas plus d’actions relativement radicales pour essayer de faire bouger les lignes… »