Sur nos deux sites des mises à l’abri ont été organisées pendant la tempête Ciaran.
150 places pour les hommes et 80 pour les femmes-familles à Dunkerque le soir du 1er novembre (plus 80 le soir suivant), ouverture du Plan Grand Froid à Calais les deux soirs.
C’est bien. Les associations d’aide aux exilés ne vont sûrement pas en faire reproche aux autorités.
Mais quand on sait que très vite le 1er novembre, sur le camp de Loon-Plage, une 151e personne s’est présentée derrière la 150e et a été refusée, suivie par beaucoup d’autres,
quand on sait que les chiffres publiés (687 sur Calais, chiffre qui inclut forcément les départs en CAES) ne correspondent même pas au tiers du nombre d’exilés que nous évaluons sur le terrain,
quand on sait que la mise à l’abri à Calais était assurée jusqu’à 9 h 30 le 3 novembre et que (dans le cadre du démantèlement du jour) la première tente a été saisie à 8 h 46 sur le site voisin de la sortie 44 de l’autoroute A 16,
il reste un goût amer dans la bouche.
Voir cet article de l’Humanité du 2 novembre2023 :
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