Nous sommes sous le coup de la nouvelle et effondrés.
Jean-Claude Lenoir est tombé à l’eau avec sa camionnette et s’est noyé. Sans doute un malaise.
Trop tôt pour dire autre chose que notre peine.
Jean-Claude Lenoir, le président de l’association Salam et grande figure de l’aide aux migrants, est décédé. Il a été victime d’un accident de voiture à Calais, jeudi en fin d’après-midi, Jean-Claude Lenoir avait 71 ans. Lire l’article.
C’est demain !
Vianney vient de nous envoyer les informations précises :
« Cette année j’ai décidé de vivre deux belles expériences de marathon de nage avec les 50 km autour de l’Île de Manhattan à New York ce samedi 22 juin à 20h du soir heure locale et les 32 km entre l’Île de Catalina et Los Angeles le 15 août.
Je souhaite utiliser ces événements pour aider à rendre Salam encore plus visible. Également, j’ai lancé une cagnotte avec un objectif de réunir 5000€ de dons pour aider vos actions. Voici le lien: https://gofund.me/1973ff3e
Si certains sont matinaux et intéressés, il peuvent suivre mes progrès sur le parcours en suivant ce lien:
Ci-joint une photo d’un ami ayant nagé en octobre.D’autres photos à suivre après l’événement. »
La plate-forme Benevity doublera la somme ! Merci à tous ceux qui se mettent en quatre pour notre cause !
Déjà en 2022, Vianney avait traversé la Manche à la nage (dans le sens Royaume-Uni / France) pour Salam et nous avait fait un beau virement.
C’était hier :
Succès du défi que se sont lancés Vianney et Sandrine.
Ils ont fait le tour de Manhattan ensemble en nageant à moins de 5 m l’un de l’autre.
Leur commentaire :
» Un peu fatigués mais heureux.
Une belle nuit qui a commencé sous le soleil avant de tourner à l’orage. »
Sur le port de Catane, à l’est de la Sicile, des milliers de personnes en péril débarquent, accompagnées des corps de celles qui n’ont pas survécu à la traversée de la Méditerranée. Dans un contexte d’indifférence générale à cette hécatombe et un environnement politique marqué par la criminalisation des migrants, un petit groupe d’habitants et d’habitantes s’est mobilisé pour redonner un nom aux défunts et joindre leurs familles. L’ouvrage retrace cette initiative locale inédite, qu’aucune autorité nationale ou européenne n’avait entreprise jusque-là de façon systématique.
Au cours des visites répétées au cimetière, des lectures de dossiers administratifs et des enquêtes conduites pour suivre les pistes susceptibles de relier un corps à une histoire, un attachement particulier à ces inconnus naît. Le livre raconte les vies des morts auprès de celles et ceux qui les accueillent sur l’autre rivage. Il explore les tentatives collectives et intimes menées pour tracer un chemin entre nous et les autres.
Émaillé d’extraits de textes rédigés par des hommes et des femmes soucieux d’empêcher l’oubli, ainsi que des poèmes et des chansons qui donnent, à leurs yeux, sens à leur engagement, ce récit entend restituer la dimension sensible de leurs investigations. Il rend également perceptible la fragilité des liens invisibles et rarement mis en mots qui unissent des vivants à des morts dont ils ne savent (presque) rien.
Collection : Sciences humaines
Parution : 07/05/2024
ISBN : 9782348083761
Nb de pages : 200
Hypocrisie
nous n’avons cessé d’alerter !
Harceler 24/24
démolir le moindre abri
contrôler au faciès
en fait
semer les graines de l’intolérance de l’autre
cultiver avec soin cette triste culture
Hypocrisie
aujourd’hui
feindre de s’étonner
jouer les révoltés
nous n’avons cessé d’alerter !
Nous continuerons à le revendiquer
notre République est fraternelle !
Jean-Claude Lenoir.
« Le Monde » samedi 8 juin 2024
tribune, parue dans « Libération » des 1er et 2 juin 2024.
Un article du « Progrès » du 16 avril 2024
