Dijon : les demandeurs d’asile au chaud jusqu’au 15 mars
8 février 2012 - Gazette Info - Aurélien Gaudriot
Initialement expulsés de l’ancien internat de l’Ecole des Greffes où ils ont trouvé refuge depuis le 26 janvier, les demandeurs d’asile ont bénéficié d’un peu plus d’un mois de sursis.
L’ancien internat de l’Ecole des Greffes restera occupé durant encore plus d’un mois. Le dossier des demandeurs d’asile a connu un nouveau rebondissement mardi suite à une décision du tribunal d’instance de Dijon. Les demandeurs d’asile, originaires d’Afrique subsaharienne (Erythrée, Ethiopie, Somalie, Gabon, Congo, Soudan), avaient engagé une action auprès du juge de l’exécution afin d’obtenir un délai d’expulsion.
Les squatteurs et les associations de soutien ont été entendus puisqu’un délai courant jusqu’au 15 mars a été accordé, « au motif notamment de la saturation des dispositifs d’hébergement d’urgence pour les sans-abri à Dijon et de l’absence de propositions de relogement par l’Etat » explique Paul Garrigues de la Ligue des droits de l’homme. Au cours de cette période, le préfet de Côte-d’Or et l’Etat devront être en mesure de trouver un logement décent pour l’ensemble des demandeurs d’asile. Les associations * souhaitent « engager un dialogue de fond et mettre en place des solutions pérennes » en collaboration avec la préfecture.
* ACAT Dijon, Action Catholique Ouvirère, Adisar, Afrane, Amnesty international, ATTAC21, CFDT21, Club UNESCO Dijon, CCFD Terre Solidaire,, CSF, Espace Autogéré des Tanneries, Fraternité de Saint François d’Assises, FSU 21, La Cimade, la Vie Nouvelle, LICRA, Ligue des Droits de l’Homme, MRAP, Pastorale des Migrants, RESF21, Secours Catholique, SOS Refoulement, Syndicat de la Magistrature, Urgence Solidaire
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