Le conseil des migrants en création soutenu par Michel Delebarre
13 juillet 2010 - Le Phare Dunkerquois - Ludovic Boutin
Pour Michel Delebarre, président de la Communauté urbaine de Dunkerque, « il semble pertinent de mettre en place un outil ("conseil des migrants"), outil de concertation et de connaissance des migrants sur notre territoire afin de permettre à tous de partager les informations.
C’est tout l’intérêt de la réponse, par un courrier daté de la mi-juin, adressé au Conseil de développement durable, présidé par Jacques Dussart qui, en janvier, avait émis un avis unanime sur cette question sensible. Ce conseil des migrants devrait permettre de faire le point régulièrement sur la situation faite aux personnes migrantes, échanger les informations entre organismes concernés, tenter de coordonner les actions des uns et des autres, informer la population sur ces questions, note le secteur associatif. La structure réunirait tous les représentants des organismes et services concernés par la question. Michel Delebarre note que « la présence des associations, mais aussi de l’État, de l’AGUR, d’élus de la Communauté urbaine et de représentants des communes directement concernées dans ce groupe paraît indispensable. » Sinon, le député maire répète que « cette situation relève uniquement de la responsabilité de l’État, pour autant les territoires sont interpellés sur les risques humanitaires de cette question des migrants. » En transmettant les demandes du conseil de développement au préfet, Michel Delebarre dit « relayer auprès du préfet les demandes du conseil de développement sur les questions relatives à l’évaluation de la politique de contrôle de l’immigration, au besoin d’un coordinateur identifié, sur l’information des migrants sur leurs droits, l’information de la population et la prise en charge médicale. » Michel Delebarre profite de ce courrier pour rappeler les engagements, financiers, de la collectivité qu’il préside. Ce "Fonds de solidarité migrants", mis en place, permet à la CUD de prendre en charge la moitié des dépenses engagées pour l’aide aux migrants sur le territoire des communes concernées. On pense à Loon-Plage, Grande-Synthe, Téteghem, et aux associations y oeuvrant sans relâche.
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