Dix ans après la fermeture du camp de Sangatte, et l’évacuation de la célèbre jungle en 2009... L’objectif du gouvernement était clair : en finir avec l’implantation des lieux de vie des migrants et démanteler dans la foulée les réseaux de passeurs qui aident ces exilés à accomplir leur rêve passer en Angleterre. Pourtant ces migrants sont toujours présents et aussi nombreux. Venus d’Afghanistan, du Vietnam, d’Iran, du Soudan, de Somalie... Ces centaines d’hommes, de femmes, et même des enfants, survivent à Calais et se sont déployés le long du littoral. Ils survivent dans des conditions beaucoup plus dures, inhumaines et insalubres.