SOUTENONS, AIDONS, LUTTONS, AGISSONS
POUR LES MIGRANTS ET LES PAYS EN DIFFICULTÉ

Auteur/autrice : Michel Devynck

Afghanistan aujourd’hui.

Une lettre de Françoise Hostalier, du 27 décembre 2020.

Chère Amie, cher Ami,

Dans ce contexte si compliqué déjà pour nous, je vous adresse tous mes vœux pour cette année 2021. Vœux de santé !! C’est l’essentiel.

Faisons aussi des vœux de paix dans le monde pour permettre à chacun de vivre heureux près des siens dans son pays. Mais le monde va si mal…

Aujourd’hui ont lieu les élections présidentielles et législatives en Centrafrique où les bandes armées ont repris le contrôle des ¾ du pays… que va-t-il en sortir ?

Il y a quelques jours le principal opposant au pouvoir en place au Mali est mort du covid. Soumaïla Cissé avait été pris en otage par les terroristes, libéré contre la libération de 200 djihadistes… il avait été transporté en urgence à Paris pour être soigné, mais trop tard sans doute. Ainsi, la junte militaire a de beaux jours devant elle maintenant…

En Libye, en Irak, au Moyen-Orient… rien n’est réglé et ces pays peuvent à nouveau devenir des foyers de terrorisme.

Mais le pire à venir sera l’Afghanistan avec un simulacre odieux d’accords de paix qui va tout simplement livrer le pays aux Taliban et à Daech.

Je crains que pour toutes ces raisons, sans parler des dégâts économiques dus à l’épidémie, 2021 ne soit pire que 2020.

Tentons de préserver l’essentiel, les liens familiaux, la fraternité et l’amitié… et soyons prêts à aider ceux qui risquent bien plus que nous.

Bien à vous,

Françoise HOSTALIER

La France fête Noël…

Le Tribunal administratif a décidé hier (24 décembre !) l’évacuation des populations migrantes vivant sous les ponts de Calais :

Autant nous sommes d’accord sur l’analyse des « conditions de sécurité et de salubrité particulièrement dégradantes », même si c’est plutôt la non reconnaissance d’être un humain qui est dégradante, autant le « dispositif humanitaire » mis en place par l’Etat ne nous apparaît toujours pas répondre aux besoins de cette population qui, évacuée sans cesse, revient toujours…

Le mot du président

Après l’installation d’enrochements pour empêcher les associations d’accéder au lieu de distribution du Fort Nieulay :

Au diable l’empreinte carbone !
Cela ne fait pas partie des préoccupations municipales ou gouvernementales

Des centaines d’hectares de bosquets et d’arbres rasés

Des véhicules diesel qui tournent 24 heures sur 24, y compris en stationnement

Et encore ces jours-ci des transports routiers sur l’autoroute. Il fallait fournir la ville de Calais en rochers qui proviennent des sous-sols des carrières du Boulonnais.
Pourquoi ? A seule fin de bloquer aux véhicules humanitaires l’accès aux zones de distributions alimentaires pour nos Amis

Et sans que cela suscite réellement des levées de boucliers des Politiques !

Triste !

Jean-Claude Lenoir

Un mot du président

(Texte écrit après une journée de pluie et de grêle où, sur nos deux sites, les forces de l’ordre ont enlevé tentes, couvertures, vêtements … et où nous avons distribué, comme capes de pluie, deux rouleaux de sacs poubelle.)

tout cela pour ça !

des vidéos montrent la triste réalité de certaines interventions policières
les médias s’en emparent
le Ministre de l’ Intérieur s’exprime
le Premier Ministre hausse le ton
le Président de la République s’indigne
la Justice est saisie

tout cela pour ça !

aujourd’hui, comme si rien ne s’était passé
aujourd’hui comme si rien n’avait été dénoncé
aujourd’hui comme si l’État n’avait rien reconnu
sous les grêles , un SEUL MAITRE MOT : HARCÈLEMENT

tout cela pour ça !

Jean-Claude Lenoir

Après l’évacuation brutale de la Place de la République à Paris, hier soir, 23 novembre : le mot du président.

Nous ne vivons pas dans le même Monde.
tout cela est simplement sidérant !
certains découvrent les tragiques répressions récurrentes

de nombreux journalistes
de nombreux politiques
s’étonneraient de la dure réalité de survie de nos Amis
le HARCÈLEMENT quotidien,
la VIOLENCE quotidienne,
l’ETAT de NON DROIT qui les entoure

par chance la concomitance de ce tragique spectacle place de la République
et la volonté de voter la suppression des libertés d’expression
ont certainement incité les médias à en faire état !

mais nos législateurs sont restés droits dans leurs bottes
en votant ces articles immondes
TAISEZ-VOUS !
CIRCULEZ !
il n’y a rien à voir !

NOUS, bénévoles de terrain, savons que c’est la triste vérité du terrain.
tout cela couvert sans honte par les autorités .
QUELLE HONTE !

(évidemment les dérapages policiers ne sont pas généralisés).

Jean-Claude Lenoir