Oui. Nous allons dans les universités, les lycées, intervenons dans des débats, les manifestations qui ont un thème proche de notre action.
Quels sont vos besoins ?
Nous avons besoin de produits alimentaires : riz, pates, huile, sucre, thé
De vêtements : blousons, pantalons, jogging… et de chaussures de sport pour hommes.
Comment êtes-vous financés ?
Principalement par des dons (80% du budget) et une subvention du conseil général et régional.
Combien y-a-t-il d’adhérents ?
A la fin de 2009 nous étions 360 adhérents.
Y-a-t-il des salariés à SALAM ?
Nous n’avons eu qu’une salariée, d’avril à octobre 2011. Sinon tout le monde est bénévole.
Ne pensez-vous pas faire de la politique en agissant en faveur des migrants sans-papiers ?
SALAM est une association laïque, donc ouverte à toute personne quelque soit ses opinions politiques ou religieuses. Mais notre action effectivement côtoie la politique par certains côtés : la solution ne viendra-t-elle pas de là ?
Des membres de SALAM ont-ils déjà eu à comparaître devant la justice pour le fameux « délit de solidarité » ?
Oui, en juillet 2002 un bénévole a dû comparaître devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer pour ce motif.
D’autres procès destinés à stopper l’action de SALAM ont ensuite suivi pour d’autres motifs.
Est-ce légal de porter secours à des clandestins ?
La loi prévoit une peine de prison de 5 ans et 32 000 € d’amendes pour « l’aide à personne en situation irrégulière ».
Ne pensez-vous pas qu’il y a d’autres priorités, comme aider les Français en difficultés ?
D’autres associations aident les Français en difficultés. Certains Français viennent au repas que nous distribuons le soir. Ils y sont évidemment bien accueillis.