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Archives du mois de 02 2018

Dans la chambre d’höpital d’un de nos amis gravement blessé il y a un mois...

28 février 2018 -

Communiqué de presse : Projet de loi Asile et Immigration : les organisations engagées dans les États Généraux des Migrations dénoncent le projet de loi

21 février 2018 -

Projet de loi Asile et Immigration : les organisations engagées dans les États Généraux des Migrations dénoncent le projet de loi et poursuivent leur travail pour construire une politique migratoire alternative

Mardi 20 février 2018.

A la veille de l’adoption du projet de loi en Conseil des ministres, prélude à son examen par le Parlement, les organisations engagées dans les États Généraux des Migrations dénoncent le choix du Gouvernement de reléguer au second rang de ses préoccupations le respect des droits des personnes étrangères en France. Elles continuent de s’organiser partout en France pour construire ensemble des propositions pour une politique migratoire réellement humaine et digne.

En novembre dernier, des centaines d’associations et de collectifs citoyens ont décidé de lancer sur l’ensemble du territoire des concertations destinées à poser les bases d’une politique migratoire alternative. Les principes et les propositions qui en émergeront seront présentés à l’occasion d’une première session nationale des Etats Généraux, prévue les 26 et 27 mai prochains.
Bourg en Bresse, Nîmes, Blois, Carcassonne, Strasbourg, Lyon, Toulouse, Millau, Caen, Marseille, La Rochelle, Chambéry, Rouen, Poitiers, Dijon, Montpellier, Béziers, Sète, Alès, Lunel, Perpignan, en Drôme-Ardèche, Sud Ardèche, dans la Loire, le Nord, le Pas de Calais, les Cévennes ou la Sarthe, près d’une quarantaine de concertations sont actuellement organisées partout en France. D’autres vont suivre dans les semaines qui viennent.

Au quotidien, les organisations et collectifs engagés constatent les effets de la politique actuelle du gouvernement (maltraitance contre des migrants, violation de leurs droits fondamentaux, criminalisation de l’action des bénévoles, ...). Ils ne sont pas dupes des éléments de langage qui accompagnent la présentation de ce projet de loi par le Gouvernement. Les quelques « mesures positives » que celui-ci comporte dissimulent mal ses dispositions les plus répressives, et ne doivent pas les justifier.

Les voix associatives et citoyennes ne sont pas les seules à s’élever : le Défenseur des Droits, les agents de la Cour nationale du droit d’asile, des écrivains, des journalistes, des avocats, des syndicats, des universitaires et des étudiants ont fait part de leur profonde indignation face à ce projet de loi. Même certains députés de la majorité En Marche ont exprimé leurs inquiétudes sur le contenu de ce texte, voire leur opposition.

Les organisations des États généraux des migrations déplorent que le chef de l’État et le gouvernement n’aient pas entendu leurs appels répétés pour une véritable concertation avec la société civile qui est au contact quotidien avec les personnes exilées. Les réunions organisées par le Premier ministre au mois de décembre et janvier ressemblaient fort à un simulacre de concertation.

Les organisations et collectifs citoyens des États généraux des migrations appellent le Président de la République, le gouvernement et les parlementaires à placer au cœur de la politique migratoire les droits et la dignité des personnes qui ont tout quitté, le plus souvent au péril de leur vie, pour fuir la guerre, les violations de leurs droits fondamentaux et la misère, comme de celles qui résident en France depuis des années et sont confrontées à toutes sortes de discriminations et obstacles
administratifs.

Communiqué de presse Salam.

20 février 2018 -

Le harcèlement bat son plein

chaque jour les démantèlements suivent les démantèlements

et pour agrémenter le fonctionnement

les contraventions pour stationnement "très gênant" se multiplient

135€00 pièce !

serait-ce pour permettre de verser les fameuses primes à nos fonctionnaires de police

pour travail pénible et dangereux , évidemment !

voilà la seule politique offerte par ce gouvernement

le soleil n’est pas prêt de briller

Jean-Claude Lenoir, président de l’association

Calais, 15 février.

15 février 2018 -

Comme chaque jour le harcèlement perdure.
Nouveau démantèlement ce matin avec une présence policière plus nombreuse que jamais.
Toutes le tentes ont été enlevées...

Le mot du président.

8 février 2018 -

Des échanges dignes d’une cour de maternelle
affligeant
oui affligeant

nous croyons rêver
nous aurions pu espérer voir exposer une Politique de l’Immigration
car nous sommes lucides
nous n’avions même pas osé espérer voir se mettre en place immédiatement des actions concrètes

nous avons assisté à des querelles intestines
nous n’avons eu droit qu’à des dénigrements immatures
aucune place pour l’avenir de nos amis Migrants

le mouvement citoyen associatif a été la principale cible
qu’importe !
le mouvement citoyen associatif a toujours assumé sa place
le mouvement citoyen associatif a toujours été force de propositions

30 réunions avec les services de la sous-préfecture
43 réunions avec les services de la préfecture
8 réunions avec les services des ministères

force de proposition ?
En effet !
la maison du Migrant suggérée dès 2002 ( avec René Barras )
le plan grand froid (BCMO)
les CAO
le CAP
les maraudes
le mouvement citoyen revendique sa part de paternité dans ces projets

alors quand aujourd’hui, les autorités disent « on va mettre en place des distributions de repas dans 15 jours, 3 semaines » on peut s’étonner qu’il faille encore attendre !
Oui le mouvement citoyen associatif a toujours été réactif au jour le jour et sans aucun moyen !

La seule réactivité des autorités est le démantèlement systématique, en fait le harcèlement quotidien y compris chaque matin de cette semaine glaciale.
Et même avec l’excuse du plan Grand froid, les journées restent d’un froid insupportable !

Nous disions affligeant
nous dirons d’une extrême tristesse
oui vraiment d’une extrême tristesse

Jean-Claude Lenoir.

La newsletter de janvier est parue.

8 février 2018 -
PDF - 776.6 ko

Une bonne nouvelle !

4 février 2018 -

il y a parfois HEUREUSEMENT de très bonnes nouvelles

et alors on se presse de diffuser !

après 9 mois dans la jungle et 15 mois en CAO des personnes suivies par Marie Paule ont obtenu le statut de réfugiés !

un long chemin difficile , semé d’embuches .....

mais c’était sans compter sur la volonté de nos amis

le soutien sans faille et la détermination de Marie Paule ( et de sa famille ) ont été des vecteurs essentiels vers ce succès

et comme dit simplement avec humilité et modestie Marie Paule : " Place à la reconstruction maintenant !"

Jean-Claude Lenoir

PS de Marie-Paule :

Pas juste ma détermination mais celle de nous toutes et tous.
C’est l’ensemble de nos petits pas qui ouvre la voie.
Alors ce soir nous pouvons être tous fiers de notre travail.
Merci à toutes les semeuses et semeurs d’Amour.

Rixes entre migrants à Calais : quatre d’entre eux entre la vie et la mort...

2 février 2018 -

Rixes entre migrants à Calais : "il y a une exaspération, une tension énorme", explique l’association Salam
Après plusieurs bagarres à Calais (Pas-de-Calais) qui ont fait 18 blessés, le président de l’association Salam Jean-Claude Lenoir a dénoncé jeudi sur franceinfo le "harcèlement au quotidien" de la part des forces de l’ordre.

Les violences à Calais (Pas-de-Calais) sont dues à "une exaspération, une tension énorme" a estimé jeudi 1er février sur franceinfo, le président de l’association Salam, Jean-Claude Lenoir. Des rixes entre Afghans et Erythréens ont fait au moins 18 blessés, dont quatre gravement. Le responsable associatif a dénoncé le "harcèlement au quotidien" de la part des forces de l’ordre.

franceinfo : Comment expliquez-vous ces violences ?

Jean-Claude Lenoir : La grande difficulté aujourd’hui, c’est le harcèlement quotidien. Jeudi dernier il y a eu une rixe entre la police et des migrants, un migrant a perdu son œil. Depuis, chaque matin, la seule solution, c’est le "désquattage", c’est démolir les tentes, etc... Donc il y a une exaspération, il y a une tension énorme. Cette tension a une répercussion : ça laisse le champ libre aux passeurs. La précarité est tellement forte que ça a renforcé leur rôle. Je présume que derrière tout cela il y a la répartition des terrains, des parkings, pour pouvoir passer en Angleterre.

Les associations sont-elles débordées ?

Non, ça se passe dans le calme. Mais on sent très bien qu’il ne faut pas en ajouter. Les débordements sont dus à des gens qui profitent de la situation. La répression n’a jamais fait une politique. Il faut dès aujourd’hui apporter de l’apaisement, apporter des solutions, pour pouvoir expliquer aux gens qu’il y a aussi des solutions en France et en Europe. Il faut des travailleurs sociaux, des interprètes.

Craignez-vous une recrudescence des tensions, entre migrant et habitants ?

Je crois en l’intelligence des gouvernants. Nous avions alerté monsieur le président, que le harcèlement au quotidien ce n’était pas une solution. Forcément ça allait provoquer des dérapages, des rixes. Il faut que le président reprenne les choses en main et fasse des propositions pour sortir de ce cycle infernal du harcèlement au quotidien.



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