On a lu, on a vu |
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Archives du mois de 03 2018Accueil des femmes enceintes à la frontière italienne.26 mars 2018 -Visite d’une sénatrice au Centre de Rétention de Lyon.26 mars 2018 -SOS Méditerranée.25 mars 2018 -Chers amis, L’Aquarius est désormais le seul navire actif de sauvetage en Méditerranée centrale. Dimanche dernier, les autorités italiennes ont saisi le navire Open Arms de l’ONG espagnole Pro Activa, réduisant ainsi les ressources déjà insuffisantes de recherche et de sauvetage disponibles sur la route migratoire la plus meurtrière au monde. Aujourd’hui, nous exprimons toute notre solidarité envers leurs équipes. Tout l’hiver, Open Arms et l’Aquarius ont été les seuls navires d’ONG à mener des opérations en mer en continu, combinant leurs ressources à de nombreuses reprises afin de sauver des vies sous la coordination du IMRCC.* Ces derniers évènements arrivent dans un contexte déjà complexe, où le professionnalisme, la sécurité et la sûreté sont d’une importance majeure. Ces derniers mois, l’Aquarius a été de plus en plus souvent témoin de l’interception d’embarcations en détresse par les garde-côtes libyens dans les eaux internationales. Ces opérations périlleuses, séparent parfois les familles et ramènent systématiquement les naufragés en Libye, vers « l’enfer » qu’ils tentent justement de fuir. Elles sont menées en contradiction avec le droit international maritime et humanitaire selon lequel les rescapés doivent être débarqués dans un « port sûr », où leurs droits seront respectés et leur protection assurée. Vous l’aurez compris, ces évolutions sont très préoccupantes et auront pour seule conséquence la multiplication des morts dans cette zone. Nous ne le répèterons jamais assez : le dispositif de sauvetage actuel ne permet pas de répondre de manière adéquate à tous les signalements de détresse sur une zone de sauvetage aussi vaste. Il doit être renforcé. Aujourd’hui, l’Aquarius fait face, seul, à l’une des crises humanitaires les plus tragiques aux portes de l’Europe. Plus que jamais nous avons besoin de vous pour sauver des vies et témoigner de ce qu’il se passe en Méditerranée. Partagez votre engagement avec vos proches et aidez-nous à rassembler une communauté citoyenne qui, comme vous, ne peut rester insensible face à l’inacceptable. Au nom de tous ceux à qui nous portons secours, je vous remercie chaleureusement. Sophie BEAU * Centre de coordination des secours en mer de Rome Le texte n’est pas daté mais selon "Le Monde.fr" : Un policier sauve un migrant...24 mars 2018 -
Une question à Gérard Collomb à l’Assemblée Nationale sur la loi "asile et immigration".24 mars 2018 -Petites vidéos de la Cimade sur le projet de loi sur l’immigration.22 mars 2018 -https://www.lacimade.org/comprendre-projet-de-loi-asile-immigration-videos/ Décès parmi les migrants, chez nous et en région parisienne.19 mars 2018 -Nous avons trop tendance à ignorer ce qui se passe ailleurs que dans notre région. La situation sur l’île de Moria en Grèce, en BD.19 mars 2018 -Deux vidéos d’Amnesty international.15 mars 2018 -Les réfugiés : Réfugiés et migrants : les naufrages en Méditerranée. La situation des Mineurs Non Accompagnés...15 mars 2018 -Newsletter de SOS Méditerranée : ces femmes qui traversent la Méditerranée.14 mars 2018 -http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/ces-femmes-qui-traversent-la-mediterranee A Calais, les migrants refusent les repas de...13 mars 2018 -Un article du "Parisien" : Et un du "Monde" LE MONDE | 10.03.2018 à 10h06 | Par Maryline Baumard (Calais (Pas-de-Calais) - envoyée spéciale) Personne n’avait imaginé que les exilés de Calais boycotteraient les repas servis par l’Etat. C’est pourtant ce qui s’est produit, vendredi 9 mars. Alors que l’Etat a repris les distributions de nourriture, mardi, après un arrêt de près de dix-sept mois, les migrants ne se déplacent quasiment pas vers les points de distribution. Et, quand les portions arrivent jusqu’à eux, une bonne part des 500 à 600 Erythréens, Ethiopiens et Afghans du Calaisis les refusent tout bonnement, excluant d’accepter « des dons d’un ennemi qui nous pourchasse », comme l’explique un jeune Oromo, arrivé depuis un peu plus de quatre mois « dans l’enfer de Calais ». Vendredi, un food truck flambant neuf, fier de son énorme logo « Préfet du Pas-de-Calais », attendait en début d’après-midi dans un enclos partiellement fermé d’un grillage surélevé de barbelés, non loin de l’ancienne « jungle ». Sous l’auvent, des salariés de La Vie active, l’entreprise mandatée par l’Etat pour les distributions, attendaient des migrants qui ne venaient pas. Alors que seul Le Monde était sur place, c’était, selon la version officielle de La Vie active, « la présence des journalistes » qui les empêchaient d’accéder au lieu. Double langage Jean-Claude Lenoir, le président de l’association Salam, s’étonne de la stratégie du moment. « Le premier matin, les migrants ont été accueillis par des cars de CRS et invités à entrer dans un enclos entouré de barbelés… Ce matin, la police a profité du moment où certains sont allés prendre leur petit déjeuner pour démanteler partiellement leur campement. Je ne sais pas ce qui fonctionne, mais je sais que cette méthode ne marchera pas », résume-t-il. « Comment voulez-vous que les migrants aient confiance dans un Etat qui d’une main détruit leur tente et de l’autre leur propose un petit-déjeuner ? », résume Christian Salomé, le président de l’Auberge des migrants, qui reste lui aussi perplexe face à la distance qui sépare « le discours du préfet des violences du terrain ». Un double langage, déclinaison calaisienne du « en même temps » macronien ? Côté préfecture, en effet, même si une réunion avec certaines associations, triées sur le volet, a été organisée en urgence vendredi matin et qu’une autre aura lieu lundi 12 au soir, la situation est officiellement sous contrôle. « La préfecture n’est pas inquiète car la prestation de l’opérateur La Vie active est fiable, accessible à tous et répond aux besoins nutritionnels des personnes », répond-on avant d’ajouter qu’« après une phase d’observation, la population migrante commence à le comprendre »… Ce week-end, pourtant, en attendant que l’Etat fasse évoluer son dispositif, la Refugee Community Kitchen, mise en sommeil pour Calais, prépare à nouveau 500 repas à servir deux fois par jour dans la lande. Chacun sentant bien le danger d’avoir un demi-millier de jeunes gens exclus de tout, laissés dehors épuisés et en plus affamés. Certains craignent la violence, d’autres qu’ils ne multiplient les risques pour passer coûte que coûte en Grande-Bretagne. Tension palpable Aux violences des réquisitions de leur tente, s’ajoute désormais « l’absence d’information sur l’enquête sur les quatre Erythréens grièvement blessés le 2 février. Tous savent qui a tiré les coups de feu, mais l’enquête semble au point mort. Personne n’a même interrogé les Erythréens blessés, et ceux qui se sont spontanément présentés pour témoigner ont été retenus à la police », déplore Christian Salomé. Pour faire baisser durablement la tension du lieu, les associations ont une série d’idées qui remettraient un peu d’humanité sur cette zone, tout en évitant de créer un « appel d’air ». L’autorisation de monter des tentes la nuit ou de disposer d’un espace de répit de jour ont été évoqués en préfecture. Une vidéo ( Amnesty international) sur les civils dans les conflits...13 mars 2018 -https://www.amnesty.fr/conflits-armes-et-populations/actualites/voir-pour-comprendre-5 De la lecture pour le week end...10 mars 2018 -Des enfants sans toit en France. Des enfants en centre de Rétention. Le sort d’un Afghan qui a servi la France : La situation en Italie au lendemain des élections : La newsletter de février.8 mars 2018 -Lettres de Rivesaltes.5 mars 2018 -C’était une autre époque, c’était un autre camp. http://www.lettresderivesaltes.fr/index.html Et l’accueil des exilés à Paris.3 mars 2018 -Des histoires de centres de rétention.3 mars 2018 -RACISME D’ETAT ! |