On a lu, on a vu |
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Archives du mois de 01 2019Dans la newsletter de MSF : n’oublions pas ce qui se passe en Lybie.30 janvier 2019 -"Nord Littoral" cite Jean-Claude Lenoir29 janvier 2019 -lundi 28 janvier
Une petite vidéo réalisée avec des enfants émigrés.28 janvier 2019 -Je viens vers vous pour vous partager mon projet audiovisuel. Hier, je proposais à une classe d’enfants émigrés/réfugiés politique un atelier AIR GUITAR pour raconter leur histoire. Aujourd’hui, j’en ai fait un court métrage. juliette valsamidis Un journal créé par un exilé...27 janvier 2019 -http://www.rfi.fr/france/20190125-afghanistan-mortaza-behboudi-guiti-news-medias-exil On peut en plus remarquer que ce jeune homme est arrivé en France avec un visa délivré par l’ambassade de France... "Libération" : la situation dans les Centres de Rétention.27 janvier 2019 -"Premiers pas humanitaires à Grande-Synthe", dans le journal "LA CROIX".25 janvier 2019 -Dans le journal LA CROIX Accompagnés par quatre adultes, huit lycéens de Tours se sont rendus fin décembre à Grande-Synthe pour soutenir les associations venant en aide aux migrants. Cette première expérience humanitaire a transformé leur regard sur le monde et a stimulé leur désir d’agir. Les lycéens tourangeaux ont joué les animateurs, apportant leur bonne humeur aux enfants. En choisissant de partir une semaine, à la fin du mois de décembre, à Grande-Synthe (Nord), huit élèves du lycée Notre-Dame-La Riche, de Tours (Indre-et-Loire), âgés de 16 à 18 ans, n’avaient qu’une idée floue de l’action des associations humanitaires. Depuis la rentrée, ils avaient préparé ce voyage dans le but de prêter main-forte à Emmaüs, au Refugee Women’s Centre et à l’association Salam (1), en aidant notamment à la préparation et à la distribution de repas aux centaines de migrants réfugiés dans la jungle de Grande-Synthe. Ce n’est pas la première fois que Robin Durieux, responsable de la pastorale des jeunes de cet établissement tourangeau, organise un voyage humanitaire. Au début de l’année 2015, cet ancien séminariste de Marseille avait réalisé « le rêve fou » d’emmener un groupe d’élèves de terminale sur l’île de Lampedusa, en Italie, répondant à l’appel du pape François en faveur des migrants. Lui-même vit sa foi en se confrontant à la cruelle réalité du monde, invitant les jeunes qu’il encadre à « regarder en face » la misère. Le succès de ce premier voyage l’a conforté dans sa démarche. Depuis, il a emmené des groupes à Grande-Synthe, à quatre reprises. « Commencer par un projet aussi ambitieux que d’aller à Lampedusa nous a permis de nous appuyer sur un socle très solide », affirme cet ancien éducateur spécialisé. À Grande-Synthe, Robin Durieux avait prévenu son équipée : « Vous ne devez prendre aucune initiative sans l’aval des associations ». Chacun a scrupuleusement respecté ces « consignes nécessaires, pour que tous trouvent leur place, se mettent à bonne distance ». Il tenait aussi à ce que le groupe se réunisse tous les soirs pour échanger, partager les émotions, les petits bonheurs, les déceptions et les peurs. Car, pour certains, ce voyage revêtait un caractère particulier. Originaires d’Irak, les jumelles Sara et Mina ont ainsi rencontré de nombreux compatriotes qui leur ont raconté leur histoire et qui ont ainsi réveillé de douloureux souvenirs. Terrorisées par les exactions de l’État islamique, Sara, Mira et leur famille avaient précipitamment quitté leur jolie maison de Qaraqosh – ville habitée majoritairement par des chrétiens – à la fin de l’été 2014. Les membres de l’association Salam n’étaient pas mécontents de pouvoir compter sur la bonne volonté de ces jeunes « très à l’écoute de nos besoins », reconnaît Françoise Wissocq, bénévole depuis une dizaine d’années. Cette présence leur a permis de « souffler », car les bras manquent. « Nous sommes une trentaine de personnes vraiment actives. Dans la semaine, il nous arrive de ne pas réunir suffisamment de monde », poursuit cette femme à la retraite, qui apportait auparavant son aide à l’association Emmaüs, située en lisière de la ville, à proximité de l’autoroute. À l’image de Djamila, les lycéens sont admiratifs de cette chaîne de solidarité déployée « dans cette ville qui compte pourtant 30 % de pauvres ». Les bénévoles remédient à toutes les urgences. Mais certaines tâches sont délaissées. Dans les sous-sols de la maison paroissiale mise à disposition par le P. Gérard de Riemaecker, le curé de la paroisse, les piles de vêtements grossissent dangereusement. « Depuis que le hangar, où nous stockions tous les dons, a été incendié en août dernier, nous n’arrivons pas à trouver le temps pour faire le tri ! ». Dans une pièce voisine, deux jeunes femmes, récemment recrutées en service civique, s’emploient à ranger les denrées alimentaires, avec l’aide des lycéens. Ce jour-là, Antoine et Lou ont épluché 80 kg de patates douces, 200 kg de carottes et lavé 60 salades, dans de grands bacs, avec du vinaigre blanc. La logistique est bien huilée. Cette « petite entreprise » fait sourire Françoise Wissocq : « Il n’y a pas de temps à perdre. C’est comme si nous étions dans une cuisine centrale, avec nos moyens limités et notre matériel un peu hors d’âge. Mais, on réussit à faire jusqu’à 2 000 repas par jour ». Après la cuisine et la distribution de repas au Puythouck, la base de loisirs de la ville, où se réfugient des hommes – des Kurdes, en majorité – fuyant l’Irak, l’Iran, la Syrie ou la Turquie, dans l’espoir de rallier un jour l’Angleterre, le groupe rejoint un centre aéré, où des familles ont été mises à l’abri. Les lycéens jouent les animateurs, apportant leur bonne humeur aux enfants, le temps d’une partie de football avec les plus grands ou autour d’un jeu de société. « En s’occupant des enfants, nous offrons un peu de temps aux parents pour se reposer », explique Robin Durieux. Là encore, ils ont été à l’écoute des besoins des bénévoles du Refugee Women’s Centre, qui viennent en aide à ces familles. En rentrant dans leurs foyers, trois jours avant Noël, ils n’étaient plus tout à fait les mêmes. Cette première expérience humanitaire a aiguisé leur conscience citoyenne, leur a ouvert les yeux sur la brutalité du monde. Ils ont été impressionnés par les discours sans filtre de Sylvie Desjonquères, présidente d’Emmaüs Grande-Synthe, qui a insisté sur « les incohérences de l’État et de certains élus ». La rencontre avec Damien Carême, le maire de Grande-Synthe, a constitué un autre moment fort. Ce dernier a justifié sa promesse d’ouvrir sous peu un gymnase, sans demander l’accord de l’État, « pour y accueillir toutes les personnes en errance sur (sa) commune et leur offrir un minimum de dignité » (2). Indignées par ce qu’elles ont vu toute la semaine, Louise et Djamila applaudissent la décision de l’édile : « Toutes ces personnes ont dormi dehors, dans le froid, parfois sous la pluie, alors que nos dirigeants pourraient très bien décider de les protéger ». Martin a, quant à lui, envie de remuer ciel et terre. Il repart avec la ferme intention de « donner plus », d’ouvrir les yeux près de chez lui, ne voulant plus « côtoyer la misère sans rien faire ». Xavier Renard (1) Salam : Soutenons, aidons, luttons, agissons pour les migrants des pays en difficulté. (2) Comme l’an dernier, Damien Carême a ouvert le 27 décembre le gymnase du Moulin pour accueillir d’urgence 180 migrants. Mais selon les associations, il reste au moins autant de personnes qui vivent dans les bois. Dans "le Monde" d’aujourd’hui : A Calais, « on casse psychologiquement les migrants »22 janvier 2019 -A Calais, « on casse psychologiquement les migrants » Alors que Paris et Londres ont lancé, début janvier, un plan pour endiguer l’essor des traversées de la Manche, des ONG évoquent « un harcèlement policier » coté français. Par Julia Pascual ( Le MONDE) Publié aujourd’hui à 05h07, mis à jour à 05h07 A Calais, le 16 janvier, alors que la température avoisine les 5 °C, des migrants se réchauffent au coin d’un feu. Dans une mer à huit degrés, ventée, où la houle se lève vite et les courants de marée sont forts, ils ont voulu parcourir les trente-deux kilomètres qui les séparent du rêve anglais. Sur une véritable autoroute de la mer, où transitent quelque 400 navires tous les jours, ils ont cherché à se frayer un chemin pour atteindre ces falaises blanches qui par beau temps paraissent à leur portée. En 2018, les autorités françaises ont dénombré 71 traversées ou tentatives de traversées de la Manche – concentrées sur le quatrième trimestre –, contre douze en 2017 et vingt-trois en 2016. Depuis le début de l’année, treize tentatives et sept traversées ont déjà été répertoriées. Dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 janvier, deux embarcations avec vingt-trois migrants à leur bord ont été secourues par les autorités britanniques. Parfois, un Zodiac déchiqueté ou des gilets de sauvetage abandonnés sont retrouvés sur une plage. Calais, le 16 janvier 2019. Sur la plage située à deux pas de la zone industrielle des dunes et de la "jungle" démantelée au mois d’octobre 2016. Arrivée de migrants iraniens D’après un recensement associatif récent, ils représenteraient plus d’un tiers du demi-millier de migrants présents à divers endroits de la ville. « Avant, ils étaient dix peut-être », note Yolaine, de l’association Salam, qui participe à la distribution de repas tous les jours à proximité de l’ancienne « jungle », dans un campement d’une soixantaine de tentes où une majorité d’Iraniens sont réunis. Autour d’Yolaine, des hommes se pressent pour demander un bonnet, des chaussettes, une couverture… Le matin, les forces de l’ordre ont mené une opération d’expulsion, comme elles le font à cet endroit un jour sur deux, et emporté une partie des affaires. Calais, le 17 janvier lors du démantélement du camp ’Hospital’. La crainte du Brexit Le soir, les migrants se réchauffent devant des feux de camp. Autour de l’un d’eux, Mustapha. Il a quitté l’Iran, sa femme et leur fils de huit ans il y a trois ans. Il a déjà passé deux ans dans le camp de migrants de Moria, sur l’île grecque de Lesbos. « J’y ai perdu 20 kilos », dit-il. A côté de lui, un homme montre sur son téléphone des images de pendaisons publiques glanées sur Internet. « La France et l’Angleterre soutiennent le régime islamique, vous devriez avoir honte, sermonne-t-il. C’est pour ça qu’on est là aujourd’hui. » A quelques pas, des pompiers, escortés par des CRS, prennent en charge un homme qui vomit au bord de la route. Ses amis expliquent qu’il a été pris de vertiges et de migraines à cause du froid. Mustafa est Iranien, il me montre des photographies qu’il a réalisées dans le camp de la Moria, à Lesbos (Grèce). Dans le camp de Pont Trouille, à Calais, le 16 janvier. Malgré leur retentissement médiatique, les traversées ou tentatives de traversée de la Manche restent marginales. A côté des quelque 500 personnes qu’elles ont concernées en 2018, 20 000 ont été interpellées à Calais, dans des voitures ou des poids lourds, alors qu’elles voulaient gagner l’Angleterre par le tunnel sous la Manche ou le port. « C’est deux fois moins qu’en 2015 et 2016, lorsqu’il y avait jusqu’à 10 000 personnes sur la “jungle” », souligne toutefois le préfet du Pas-de-Calais. Si l’hypothèse d’un Brexit « dur » fait craindre, en même temps que le retour de contrôles douaniers, la résurgence de files d’attente de camions et des tentatives d’intrusion de migrants, la situation est, aux yeux des autorités, sous contrôle. Des barrières ont été érigées tout autour du port et de la rocade. La sécurisation des infrastructures est d’ailleurs la principale destination des 190 millions d’euros d’aide déboursés par Londres depuis 2014. Démantèlements quotidiens de campements Troisième volet au service de cette stabilisation de la présence migratoire : les démantèlements quotidiens de campements. « On est en train de casser psychologiquement les gens, considère Maya Konforti, de l’Auberge des migrants. Dans les campements d’Iraniens, il y a eu jusqu’à deux démantèlements par jour. » Nicole (le prénom a été modifié), bénévole de 69 ans au Secours catholique, parle de « harcèlement policier ». « C’est le désespoir » et les « conditions de survie abominables que l’Etat impose » aux migrants qui « poussent les exilés à risquer leur vie sur des canots pneumatiques », ont dénoncé, le 18 janvier, onze associations de défense des réfugiés, parmi lesquelles le Secours catholique ou encore l’Auberge des migrants. « L’Etat n’organise pas l’accueil », regrette à son tour Damien Carême, le maire Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de Grande-Synthe (Nord). L’élu a ouvert un gymnase de 250 places fin décembre 2018 pour y abriter une partie des quelque cinq cents migrants présents sur son territoire. Une centaine de tentes se sont aussitôt greffées tout autour du bâtiment, dans lesquelles des gens attendent qu’une place au chaud se libère. Il est presque 9 heures quand plusieurs camions de gendarmes mobiles se garent à proximité d’un petit campement d’Afghans à Calais, entre l’autoroute et l’hôpital de la ville. Certains migrants sont allés s’abriter sous le pont autoroutier, anticipant leur expulsion. Dans quelques minutes à peine, ils installeront à nouveau leur tente et des couvertures, sur une terre trempée et jonchée de déchets, au milieu des buissons. Un adolescent de 14 ans marque un temps d’arrêt, visiblement découragé. Un autre le prend dans ses bras. Tandis qu’un troisième lâche, blasé : « This is my life. » Julia Pascual (Calais, Pas-de-Calais, envoyée spéciale) Aznavour réécrit par Valérie Charavel.16 janvier 2019 -Voici son message, posté sur la boîte mails de Salam, Bonjour et meilleurs vœux. Je vous partage une chanson que j’ai réécrite. Il s’agit de « emmenez-moi » de Charles Aznavour, rebaptisée « accueillez-moi ». Elle est en solidarité avec touTEs les migrantEs et réfugiéEs et celles et ceux qui les aident... Si vous l’aimez, vous pouvez la partager et l’utiliser comme vous voulez. MERCI VALERIE "Nord Littoral" cite notre président.15 janvier 2019 -Jeudi 10 janvier 2018
Les migrants risquent leur vie en tentant des traversées :4 janvier 2019 -En Méditerranée ("le Courrier international"). Dans la Mer du Nord ("La Voix du Nord") Des textes très simples, dont l’auteur est...4 janvier 2019 -Des textes très simples, dont l’auteur est toujours clairement identifié, et qui offrent des réponses aux questions que beaucoup se posent. Un site qui permet aussi de poser d’autres questions, et de l’enrichir ainsi. Il n’en est qu’à ses débuts ! https://www.migrationsenquestions.fr/ La newsletter de décembre est parue.4 janvier 2019 -Un article de "Libération" sur l’hébergement citoyen.1er janvier 2019 - |